(Télécharger la note n ° 13 de l’EIT – 13 septembre 2019)

L’avocat de Louisa Hanoune a été informé que le procès se tiendrait le 23 septembre. Le tribunal militaire a décidé de tenir un procès commun à Saïd Bouteflika, Tartag, Toufik et Louisa Hanoune. Il s’agit d’une décision politique pour accréditer l’idée selon laquelle Louisa Hanoune n’est pas une prisonnière politique mais qu’elle est jugée dans une affaire de complot avec le clan Bouteflika.

Il s’agit là d’une manoeuvre visant à criminaliser l’action politique.

L’arrestation de Karim Tabou, coordinateur de l’UDS fait de lui le deuxième responsable politique, après Louisa Hanoune, à être incarcéré.

Le vieux héro de la révolution algérienne, Lakhdar Bouregaâ s’est vu lui aussi refuser sa demande de libération provisoire.

A part quelques cas, la majorité des jeunes emprisonnés pour port du drapeau amazigh demeure également en prison. Les menaces contre ceux qui s’opposent aux élections présidentielles fabriquées par le régime se multiplient, les dénonçant comme des traîtres à la nation et passibles de subir les châtiments de la loi.

Le comité national pour la libération de Louisa Hanoune se réunira samedi 14 septembre pour décider des prochaines initiatives en Algérie.